Assurer la victoire des Socialistes

A deux semaines du premier tour des élections législatives, les données du paysage politique sont connues.

A gauche, les candidats sont en concurrence pour arriver en tête le 10 juin prochain.

Là c’est un candidat du Front de gauche qui tente de prendre un siège aux socialistes, au prétexte qu’il faut mener un combat âpre contre l’extrême droite. Je veux parler de Jean-Luc Mélanchon qui ne se contente pas de rompre avec le PS qui lui a permis d’avoir le parcours politique qui l’a conduit à être candidat à l’élection présidentielle. Il devrait savoir qu’il n’a pas le monopole de la lutte contre l’extrême droite. Dans le Pas de Calais, le candidat socialiste est tout à fait capable de battre le Front national.

Ailleurs, dans la deuxième circonscription du Nord, par exemple, c’est un candidat écologiste qui s’abrite derrière son appartenance à la gauche pour revendiquer ma succession.

Là où le danger n’est pas à droite, l’accord politique national passé avec les Verts sous-entendait un comportement plus modeste.

Le Parti Socialiste a abandonné plusieurs circonscriptions aux écologistes, dont deux dans le Nord, avant même de connaître les résultats de l’élection présidentielle. Il en eut sans doute été autrement si un accord de gouvernement, indispensable, avait été discuté après le 6 mai.

De plus, des dissidences se sont manifestées, plusieurs dans toute la France, trois dans le Nord. Cette situation est dommageable. Elle n’est cependant pas banale. Je la déplore. L’avenir permettra une analyse approfondie et une véritable clarification.

Pour l’heure, l’objectif demeure la constitution d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale. Les militants socialistes, les candidats qu’ils ont choisis s’y emploient avec détermination.