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vendredi 2 novembre 2012

Pour l’Union de la Gauche

Serais-je naïf au point de croire à la cohésion d’une majorité de gauche dans les lieux de décision démocratique ?

Quand, par leur vote, les citoyens ont permis l’élection d’un Président de gauche puis d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale, la responsabilité des partis politiques concernés est engagée devant ces électeurs pour assurer la réussite de ce Président et de cette majorité.

Au Sénat également, la situation doit être examinée avec attention. Dans cette assemblée, c’est en additionnant les sièges occupés par des sénateurs se réclamant de la gauche que l’ont peut considérer qu’il y a une majorité de gauche.

Encore faut-il que les élus de telle ou telle composante, souvent désignés par le corps électoral parce que le Parti Socialiste a approuvé une stratégie d’union, encore faut-il que ces sénateurs soient fidèles au mandat qu’ils ont reçu.

L’action politique est collective. Les actes individuels ne peuvent trouver leur aboutissement que s’ils s’inscrivent dans un concept de groupe. Six mois après l’engagement du changement prôné par la Gauche, trop de positions, de votes, de déclarations alimentent l’idée selon laquelle la gauche française pluraliste ne sait pas trouver la synthèse acceptable par tous.

Les Socialistes, leur Premier Secrétaire, ont un premier devoir : instaurer une discussion permanente afin de rechercher, sur tous les sujets en débat, l’accord indispensable.

Si de nouveaux désaccords continuaient à se faire, on pourrait se demander si telle ou telle formation politique se réclamant de la gauche ne contribue pas à la renaissance de la Droite écrasée en mai et juin dernier.

Si on n’observe pas un changement dans les comportements et propos des porte-parole du Parti de gauche, du Parti Communiste, des Verts, le problème de la participation a la gestion politique des communes, des départements, des régions mériterait d’être posé.