Par cette
formule, le Président de la République a parfaitement mesuré la place de la
France et son rôle international dans le contexte actuel.
En prenant
cette initiative d’accueillir une cinquantaine de Chefs d’Etats ou de Gouvernements,
François Hollande a donné à la France une place de premier plan pour la défense
des libertés et de la Démocratie.
Près de
quatre millions de personnes ont témoigné de leur détermination en même temps
que d’un esprit de solidarité peu commun.
Il
s’agissait d’abord, bien sûr, de manifester toute la sympathie aux familles des
victimes de ces deux actes barbares que nous avons connus la semaine dernière.
Les
parents, les amis de ces personnes pleurent un être cher qui a disparu,
assassiné lâchement.
Elles
doivent être convaincues que leur souvenir est loin de se dissiper dans nos
esprits.
Au-delà de
la compassion exprimée, je retiens surtout la capacité de millions de Français
de se lever spontanément lorsque les libertés sont menacées. Aujourd’hui, c’est
à la liberté d’expression qu’on s’en est pris par des actes innommables. Rien
ne nous garantit que demain certains ne s’en prendront pas à la liberté de
circuler, de se réunir, voire de manifester.
Quand on
entend les réactions du sinistre Le Pen qui refuse « d’être Charlie »
et qui dénonce un journal « anarcho-trotskyste », on peut s’attendre
au pire.
Enfin, je
pense qu’il faut aussi prendre en compte la capacité qu’a eue François
Hollande, après deux ans et demi d’exercice de sa fonction, d’être reconnu par
ses pairs, les responsables des pays européens et étrangers.
Si la
France n’avait pas occupé la place qui est désormais la sienne sur l’échiquier
mondial, nous n’aurions pas connu cette mobilisation et cette reconnaissance de
notre pays dans le monde entier.
Oui, assurément, Paris
était hier la capitale du Monde. A nous Français de ne pas atténuer la portée
de cette réalité.