lundi 12 janvier 2015

Paris, Capitale du Monde

Par cette formule, le Président de la République a parfaitement mesuré la place de la France et son rôle international dans le contexte actuel.

En prenant cette initiative d’accueillir une cinquantaine de Chefs d’Etats ou de Gouvernements, François Hollande a donné à la France une place de premier plan pour la défense des libertés et de la Démocratie.

Près de quatre millions de personnes ont témoigné de leur détermination en même temps que d’un esprit de solidarité peu commun.

Il s’agissait d’abord, bien sûr, de manifester toute la sympathie aux familles des victimes de ces deux actes barbares que nous avons connus la semaine dernière.

Les parents, les amis de ces personnes pleurent un être cher qui a disparu, assassiné lâchement.

Elles doivent être convaincues que leur souvenir est loin de se dissiper dans nos esprits.

Au-delà de la compassion exprimée, je retiens surtout la capacité de millions de Français de se lever spontanément lorsque les libertés sont menacées. Aujourd’hui, c’est à la liberté d’expression qu’on s’en est pris par des actes innommables. Rien ne nous garantit que demain certains ne s’en prendront pas à la liberté de circuler, de se réunir, voire de manifester.

Quand on entend les réactions du sinistre Le Pen qui refuse « d’être Charlie » et qui dénonce un journal « anarcho-trotskyste », on peut s’attendre au pire.

Enfin, je pense qu’il faut aussi prendre en compte la capacité qu’a eue François Hollande, après deux ans et demi d’exercice de sa fonction, d’être reconnu par ses pairs, les responsables des pays européens et étrangers.

Si la France n’avait pas occupé la place qui est désormais la sienne sur l’échiquier mondial, nous n’aurions pas connu cette mobilisation et cette reconnaissance de notre pays dans le monde entier.

Oui, assurément, Paris était hier la capitale du Monde. A nous Français de ne pas atténuer la portée de cette réalité.