A travers ce
« blog » de rentrée, je revendique ces « qualités » puisque
c’est par ces mots que le Président de la République a désigné ceux qui
oseraient s’opposer à sa politique.
Dans l’injure,
le Jupiter que les Français ont élu en mai dernier n’en est pas à sa première
incartade verbale.
Rappelons-nous
sa condamnation des salariés illettrés de l’entreprise GAD en Bretagne. Il
récidiva en injuriant des militants de la CGT porteur de tee-shirts :
« la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler ».
D’autres
déclarations du même genre ont permis de découvrir le caractère suffisant de ce
personnage.
Cela, c’est
pour la forme.
Pour le fond,
les quatre premiers mois de ce quinquennat sont particulièrement riches en
exemples de choix politiques ou de positions illustrant le retour d’une
politique gouvernementale libérale dans notre pays.
Ainsi, en
cette rentrée scolaire qui a marqué la semaine écoulée, la diminution du nombre
d’enfants dans les cours préparatoires dans les secteurs en difficulté serait
une mesure intéressante si elle ne constituait pas l’arbre qui cache la forêt
des retours en arrière. Une nouvelle fois, l’éducation nationale est mise à mal
par une politique d’abandon des avancées décidées par les gouvernements de
François HOLLANDE.
Je n’évoquerai
que pour mémoire la remise en cause de la protection des salariés à partir
d’une prétendue modernisation du Code du Travail.
Il en est de
même pour la diminution de l’APL ou pour l’asphyxie des collectivités
territoriales qui se profilent dans un avenir proche.
La grande
argumentation de M. MACRON est de dire qu’il fera « ce pour quoi les
Français l’ont élu ». C’est de la malhonnêteté intellectuelle car ont
adhéré à ses propositions les 8,7 millions d’électeurs qui ont voté pour lui au
1er tour, soit 18,19 %
des inscrits.
Tous les
autres, c’est-à-dire 28 millions de votants, avaient choisi un autre projet
politique.
Ils se
sont ralliés à ce candidat pour éliminer l’extrême droite.
M. MACRON ne devrait pas
oublier la nécessité qui est la sienne de tenir compte de la diversité des
points de vue et cesser de vouloir imposer des dispositions que désapprouve une
majorité de nos concitoyens.
On l’aura vu : je
suis bien concerné par les invectives proférées par le Chef de l’Etat alors
qu’il était à l’étranger puisque je m’oppose avec détermination à sa politique.
J’y reviendrai.